En compétition, sur les parcours de CSO, il y a souvent deux combinaisons d’obstacles. Soit un double et un triple, soit deux doubles. Il faut vraiment travailler cela, pour ne pas les appréhender.
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Comment travailler les combinaisons d’obstacles ?
Les combinaisons d’obstacles sont un ensemble d’obstacles séparés d’une ou deux foulées maximum. Elles sont considérées comme un seul obstacle. Donc s’il y a un problème (comme un refus), il faut reprendre la combinaison du début sous peine d’élimination. C’est comme si tu avais oublié un obstacle !
Pour les travailler à l’échauffement, je te conseille de rentrer dans les combinaisons au trot. C’est très bénéfique pour garder le calme de ton cheval et sa concentration. En effet, le problème principal d’un cheval sur un double ou sur un triple est qu’il court dans la combinaison. Rentrer au trot est donc idéal pour sauter avec qualité tout au long du triple jusqu’à la sortie dans le calme.
Dans les combinaisons de saut d’obstacles, il ne faut pas prendre en compte la largeur des oxers. Il ne faut monter que leur verticalité, leur hauteur. On n’a jamais de problème de couverture, les chevaux vont bien plus facilement vers l’avant que vers le haut. Il ne faut donc pas s’affoler par rapport à la largeur des oxers.
Les combinaisons se déclinent entre les verticaux et les oxers. Entre une et deux foulées. Donc beaucoup de variantes possibles !
Garde ton cheval droit, c’est ton objectif principal afin qu’il pousse sur ses deux jarrets. Il sautera ainsi vraiment en hauteur. Et non sur le côté et en longueur.
Le triple au galop
Une fois l’échauffement terminé, tu peux aborder ton triple au galop. Il te faut une cadence très régulière pour que ton cheval puisse trouver ses marques de loin. Ne pas arriver en tournant, mais suffisamment en ligne droite pour que ton cheval voit son triple et s’adapte. Avec une cadence régulière, il aura plus de chances de calculer la place qu’il lui faut et comment il va s’ajuster.
L’entrée de la combinaison d’obstacles conditionne la sortie. On dit que l’on sort comme on rentre. Ensuite, il faut être très en équilibre parce que c’est une répétition de sauts. À la réception d’un saut, il y a toujours un déséquilibre car ton cheval atterri sur les antérieurs. On ne peut pas remettre ses jambes sur un cheval qui court déjà dans sa barre et qui est en déséquilibre sur les épaules.
Petite astuce pour un cheval qui est chaud sur les combinaisons d’obstacles et qui fonce : tu peux le relaxer avec un obstacle simple. Cela te permet de faire baisser un peu la température !
Les combinaisons d’obstacles sont un travail de mécanisation. On doit le faire à la maison. Il est inutile de monter trop haut les barres. Même des hauteurs de types cavalettis suffisent (50 cm). Ce qui est important : varier les profils (oxer ou vertical) et le nombre de foulées entre les obstacles. En CSO, on cherche toujours à garder un cheval calme qui prend le temps de sortir de sa combinaison.
Pense à faire un tour sur le site de la FFE, ou à voir mon article pour apprendre à bien tourner à l’obstacle.
As-tu des difficultés à travailler les combinaisons ? Laisse-moi un commentaire !
Bonjour, c’est la 1ère fois que j’écris, merci pour tes conseils.
Ma jument et moi débutons l’obstacle depuis 1 an, elle fait 7 ans cette année, elle est très chaude et monte vite en pression, nous essaierons cet exercice, si ça peut la détendre et éviter qu’elle s’énerve!
C’est un plaisir de lire tes conseils, à bientôt à Bordeaux!
Merci pour ton message. J’espère que cela t’a aidé !
Bonjour Astier, pour moi c’est l’inverse, ma jument « s’éteint » entre les obstacles d’un double. J’ai déjà eu des refus sur le 2e et même souvent elle ralentit en voyant un double arriver, alors que sur les simples elle garde une bonne cadence. Du coup je ne suis plus franche non plus. Que puis je faire pour lui rendre confiance ?